• Tuesday 18 Oct 2016
  • Une politique nationale des villes adossée aux renforcement des partenariats et de la connaissance pour faire face à l’extraordinaire croissance urbaine des villes africaines

    Networking Events
    Venue: R5
    Lead Organization:
    • Gouvernement Du Mali Sous La Présidence Du Ministère De L’Urbanisme Et De L’Habitat.
    Partner Organizations:
    • Agence De Cession Immobilière Du Mali,
    • Banque Mondiale,
    • France,
    • Institut De Recherche Pour Le Développement,
    • Mairie Du District De Bamako,
    • Ministère De La Décentralisation Et De La Réforme De L’Etat Du Mali Association Des Municipalités Du Mali,
    • Ministère Des Affaires Etrangères Du Mali,
    • Ministère Des Affaires étrangères Et Du Développement International De France,
    • Ministère Des Domaines De L’Etat Et Des Affaires Foncières Du Mali,
    • Office Malien De L’habitat,
    • PNUD,
    • UN-Habitat.

    Le défi mondial de l’urbanisation se pose au Mali avec acuité. Selon l’Union Africaine, la population urbaine africaine va quadrupler d’ici 2063, celle du Mali va doubler, et la capitale triplera d’ici 2030, en s’étalant sur les terres agricoles et en créant des bidonvilles. Les villes secondaires connaissent le même phénomène. Afin d’éviter l’urbanisation de la pauvreté, de la violence et des exclusions, et exploiter au contraire cette croissance urbaine au profit du développement durable, le Mali participe à la définition de la position africaine commune sur l’urbanisation. La politique nationale de la ville (2014) a retenu une vision : la ville malienne doit être un espace de convivialité, de création de richesses suffisantes pour supporter son essor et celui de son hinterland et un cadre d’expressions socioculturelles diverses servant de levain à une citoyenneté et une démocratie locales sous l’égide d’une autorité éclairée dans l’anticipation comme dans le pilotage du quotidien. Elle a retenu les acquis en termes de planification et de bonne gouvernance. Elle renforce la décentralisation. Elle prend en compte la gestion de la crise, les inondations, les bidonvilles, la gestion foncière, le changement climatique, le déficit des services de bases.